“Les Français, où qu’ils le cherchent, ont besoin de merveilleux.”, De Gaulle.
Faire un accompagnement en Growth Hacking sans connaître la vision du chef d’entreprise est une absurdité.
Trop nombreuses sont les agences de Digital Marketing, de com, de coach de commerciaux… qui arrivent avec leurs solutions toutes faites… Souvent la seule qu’ils connaissent. ET ne regarde jamais en amont le Pourquoi?
Pourquoi, un genou à terre, l’entrepreneur se relève toujours??
Pourquoi, il retourne tous les jours passer son temps à régler 80% de problèmes (clients, salariés, impôts, fournisseurs, recrutements….)
Tout commence par un CAP, une Vision. Une In-Tension. Une tension interne. Ce que le chef d’entreprise a dans ses tripes.
Comme la famille pour Etienne. Le profond besoin de s’élever spirituellement pour Nathalie et donc trouver du temps et de l’indépendance financière. Partir vivre au Brésil pour Cécile….
C’est elle qui déterminera la stratégie globale, puis les objectifs. On parle bien de vision, trop souvent confondue avec la stratégie, les missions et les objectifs.
La vision c’est :
Pourquoi un entrepreneur se lève le matin ?
Qu’a-t-il au fond des tripes ?
Pourquoi accepter d’affronter tant de difficultés ?
La vision n’est définitivement pas : Faire 30% de croissance de marge annuelle. Mais elle peut être: devenir millionnaire à 30 ans ou partir à 50 ans comme moine bouddhiste. Mes clients me parlent de leurs familles, de grands projets…
Ma vision, au sein de mes premières entreprises, était simple :
« Transformer en entreprise libérée toutes mes structures et partir 5 ans faire les 5 000 randonnées des 63 National Parks US. »
Pour cela différentes stratégies ont été mises en place : Investor business pour le VISA, stratégie des enfants et de la famille… et stratégie de mes entreprises en France… Qui s’est traduite pour le business, par une stratégie Growth Hacking sur 5 ans.
Je me suis fixé comme objectif un salaire mensuel minimum au sein de mon groupe et faire la conduite du changement en 4 ans auprès de mes collaborateurs. Le Growth Hacking n’étant qu’une de ces stratégies au sein d’un ensemble plus vaste, mais interdépendant. La réussite de chacune conditionnant la réussite de la vision.
L’Etat-major, la gouvernance ou l’entrepreneur doivent formaliser et communiquer la vision, puis les stratégies qui en découlent à court terme, moyen terme et long terme. Et enfin les objectifs globaux mesurables.
Deux choix s’offrent alors à lui : Envoyer l’infanterie lourde (l’armée de directeurs marketing, communication, commercial, produit…) et coûteuse et/ou des commandos pluridisciplinaires. Sean Ellis appelle les premiers le traditional business silos vs une équipe pluridisciplinaire et collaborative de GH.
Dans les TPE/PME, trop souvent, les stratégies et les actions se font à tâtons, au doigt mouillé, au gré de la couleur du ciel, des rencontres dans les clubs business, des conférences et des modes.
A cela s’ajoute que l’entrepreneur, dans les TPE/PME, fait souvent office de directeur commercial, marketing et communication… sans ajouter DAF, Chef de la production, DRH… et vache à lait en France.
Attention le burn out est proche !
